L’opérateur de transport parisien RATP a déclaré qu’il est encore en passe d’assurer la couverture Internet à 100% sur tout le métro d’ici fin 2020.


Actuellement, le métro — qui est partiellement souterrain avec certains tronçons à ciel ouvert — a une couverture d’environ 80%, explique l’opérateur.

Les utilisateurs de métro savent que certaines sections ont une meilleure couverture que d’autres, les sections les plus anciennes et les plus profondes n’ayant souvent aucune couverture Internet, ni signal téléphonique – rien du tout.

Des tests indépendants récemment effectués par le régulateur français des communications, Arcep, ont révélé une très grande variation entre les lignes : une couverture de seulement 9,20% pour la ligne 3a à 88,43% pour la ligne 1.

La différence entre les résultats s’explique par le fait que la RATP considère que la couverture est bonne si le portable affiche le logo 3G ou 4G, tandis que l’Arcep testait si une page Web se chargerait en moins de 10 secondes.

Les tests effectués en juillet 2018 ont consisté à traverser chaque ligne deux fois en aller et retour par un agent disposant de quatre téléphones avec des cartes SIM de chacun des quatre opérateurs (Orange, Bouygues, SFR, Free). Les tests de connexion (2G, 3G et 4G) ont été effectués à intervalles réguliers.

La RATP a toutefois indiqué qu’elle poursuivait ses efforts pour obtenir une couverture complète et que l’objectif d’une couverture à 100% était toujours fixé pour la fin de 2020.

L’un des défis est de trouver l’espace souterrain nécessaire à l’installation des câbles supplémentaires, d’autant plus que chaque réseau téléphonique requiert son propre équipement.

« Les armoires électriques à installer ne sont pas énormes, mais elles nécessitent une salle dédiée de quelques mètres carrés, ce qui n’est pas toujours facile à trouver dans les stations », a déclaré un porte-parole de la RATP au journal français Le Parisien.

« C’est un travail de fourmi dans l’exiguïté des locaux et des conditions parfois complexes », a ajouté un porte-parole d’Orange, dont les techniciens travaillent avec la RATP pour améliorer le réseau.

Comme beaucoup d’autres travaux, les installations ne peuvent avoir lieu que la nuit. En plus, il est également nécessaire de prévoir des climatiseurs pour éviter une surchauffe des armoires.